Taihai No Gyokuza

- Mais le fait de rester dans la demeure de notre hôte qui n’y est pas est cela dit perturbant je trouve…

Souligna Lady Ecleasia.

- Allons, si Lady Cora nous autorise a y rester, ne lui faisons pas l’affront de ne pas le faire. C’est bien la seule chose qu’elle a faite d’ailleurs. Elle semble pour le moment préoccuper par son autre salon. L’idée de se séparer était une idée…ma foi, je ne saurais dire si elle était avisée ou non.

- Eh ! Bien, rassurez-vous, il n’y pas plus d’avancement dans cet autre salon pour le moment. Je passe dans l’un et l’autre, et mis a part discuter comme nous de tout et de rien, ils n’y sont pas mieux avancés.

Souligna sir Skyfor avec justesse et raison.

- Vous passez donc par ce salon également ? Je n’y vais plus. Les membres de cet endroit sont quelque peu refermés sur eux-mêmes. Quand vous essayer de prendre la parole la bas, vous êtes accueillis comme un chien dans un jeu de quilles si vous n’avez pas le consentement de tout les membres.

- C’est pareil pour moi, a dire vrai. Je préfère rester ici en cette même compagnie. Ils ne sont pas foncièrement mauvais ou malvenus, c’est plutôt un choix de ma part.

Ajoutèrent tour a tour sir DeLesquen et Lady Ecleasia. Miss Anokturus regarda alors sa montre a gousset, et prit un léger rictus de surprise en voyant l’heure. Elle se leva alors avec rapidité et s’inclina devant l’assemblée.

- Veuillez m’excuser. Je me suis attardée ici plus que prévu. Je me dois de rentrer chez mes maîtres.

- Oh, il est vrai qu’il se fait tard. Il est temps pour moi de tirer également ma révérence. Nous n’avons qu’a nous retrouver demain en cette même heure, si tout le monde est disponible.

Proposa alors la comtesse, donnant finalement le mouvement en faisant se lever tout le reste du petit salon.

- Je crains devoir refuser pour cette fois encore comtesse. Mes obligations d’officier m’empêcheront de venir demain.

- Hé bien soit.

Ainsi, l’assemblée se quitta vers la fin de l’après-midi, s’assurant de se retrouver le lendemain a la même heure, en ce même lieu, a l’exception du capitaine Onykan. Comme elle l’avait dit, miss Anokturus, en bonne gouvernante, repartit en la demeure de ses maîtres. Attachée aux soins de la propriétaire des lieux, une riche femme adepte du partit Risitien dans lequel elle avait entraîné son mari de peu de volonté, elle avait une liberté de mouvement dans la journée assez conséquente dont elle pouvait jouir et profiter pour se rendre dans ce salon. Madame ne rentrait chez elle qu’en fin d’après-midi ou en début de soirée, ce qui laissait a la gouvernante du temps de libre en journée pour elle, chose assez rare dans sa fonction. Ce n’est pas elle qui allait s’en plaindre.
Une fois rentrée dans le domaine de quelques pages, entouré de hautes grilles et composé d’un bosquet sur son côté gauche, elle vu que Madame n’était pas encore arrivé. Elle en profita alors pour monter dans ses quartiers et nettoyer un peu sa toilette ainsi que ses draps. Avec son grand âge, Madame commençait a asservir de plus en plus miss Anokturus avec ses complaintes et ses simagrées. Miss Anokturus mettait donc ces petites choses de plus en plus fréquentes sur la cause du grand âge.