A cette remarque, Lady Ecleasia marqua un regard enflammé, ne trouvant rien à dire sur le moment tant la réflexion était sorti naturellement et de manière si désobligeante a ses oreilles. Ce qui suscita le rire de l’homme qui prix un sourire se voulant rassurant.

- Je plaisante Lady. Vous voir si près de moi était un spectacle des plus plaisants.

- Il ne tiendrait qu’à vous de ravoir ce spectacle sous les yeux.

- Serait-ce une proposition ?

- Il ne tient qu’a vous pour que cela en soi une.

Dit-elle simplement en tournant son regard vers lui, laissant un silence lourd de conséquence s’installer dans la pièce. Un silence qui n’était pas le même en ce petit matin, devant la demeure de Lady Cora, qui se fit réveiller en grande pompes par des bruits d’éclats de verre brisé. Alors encore en robe de chambre, elle se leva de son lit en trombe, entendant des projectiles arriver dans sa demeure. Cela dura quelques minutes seulement, lui paraissant très long, avant que le valet ne vienne toquer a la porte de sa chambre avec précipitation. Elle ouvrit alors, et vit le visage très anxieux de son domestique.

- Madame, vous n’avez rien ?!

- Non, rien. Que se passe-t-il ?

- Des malandrins se sont amusés à tirer au pistolet contre vos vitres. Ils étaient un groupe de plusieurs hommes, avant de partir bien rapidement…

Descendant alors avec hâte, Lady Cora put constater d’elle-même les dégâts. Heureusement, plus de peur que de mal. Beaucoup de vitres brisés, mais les dégâts à l’intérieur étaient minimes. Mais ceux occasionnés en son esprit étaient plus conséquents. Elle se demandait qui avait pu faire cela. Bien qu’une première réponse évidente ne germe en elle, elle n’était encore sûr de rien pour le moment.
Elle en fit part à notre assemblée habituelle seulement à leur arrivée, en début d’après-midi. En cette occasion, elle était dans le salon qui était directement dans sa demeure. Alors que miss Anokturus s’occupait bien volontairement du service, le valet de Lady Cora étant partit quérir quelques artisans pour les menus réparations a faire.

- Ainsi, nous finissons par nous faire…attaquer ? Ce n’était qu’une question de temps.

Dit la comtesse en apportant sa tasse de thé aux lèvres.

- Ce ne sont que des malandrins de la pire espèce qu’il faut exécuter ! Ces lâches n’ont même pas eu le courage de rester pour nous affronter !

S’indigna alors le seigneur DeLesquen. Cette situation était effectivement digne d’un acte de vandalisme par des saccages de rue basiques. Mais viser cette maison la tout particulièrement était alors plus compliqué à placer sur le fruit du hasard. Il était quelque peu dur a croire que cette attaque n’était qu’une coïncidence orchestré par quelques voleurs ou enfants, surtout après la description partielle mais précise du valet de Lady Cora.

- Que fait-on alors ?

- Pour le moment, Lady Ecleasia, je vais demander à mes supérieurs de rajouter quelques hommes dans ce quartier pour patrouiller. En leur rapportant cet incident, cela ne devrait pas poser de problème.

- Merci pour ce soutient, capitaine Onykan.

- Au fait, ou est Sir Skyfor ?

- Sir Skyfor ne se sentait pas en bonne forme. Je suis passée a son chevet plus tôt, et il se repose.

- Vous semblez proche tous les deux.

Notifia alors la comtesse sans relever le moindre sous-entendu.

- Nous sommes simplement en bons termes, voilà tout. Rien de plus.

- Soit. Quoi qu’il en soit, cette affaire risque de devenir préoccupante. Mais pour le moment, nous n’avons que la possibilité d’attendre. Ce qu’il se passera…

La femme se fit alors coupée dans sa parole par un boucan au dehors, juste devant la demeure. A nouveau quelque peu effrayée par ces bruits, Lady Cora s’approcha avec prudence des fenêtres, regardant au travers de celle-ci, avant de voir a nouveau une troupe d’hommes armés, épée a la ceinture. Elle se tourna alors vers le salon, l’air grave.

- Ils sont revenus.

Le Capitaine se leva alors, se dirigeant vers la porte d’entrée d’un pas assuré et droit, suivis du sir DeLesquen.

- Allons les voir dans ce cas. Nous ne pouvons nous cacher !

- Je vais me charger de ses rustres !

- N’en faites rien, seigneur DeLesquen. Nous n’engagerons le combat qu’en cas de nécessité.

Ajouta le capitaine en passant devant lui. Il ouvrit alors la porte et sortit en première ligne sur le perron, se faisant déjà railler par cette troupe massée devant la demeure, tentant de forcer les grilles de la propriété. Apparaissant alors, le capitaine prit la parole fièrement.

- Lequel d’entre vous est votre chef ? Qu’il se montre sur l’heure s’il est un homme !

- Et toi, ouvre cette grille et meurt comme un homme.

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