- Représenter les Otakus ne sera pas chose aisé, Lady Cora. Qui plus est, aucun de nous ici ne se connaissait, sauf erreur venant de moi. Aussi, la tâche est doublement contraignante.

- J’en conviens, comtesse Kyubey. Mais considérez également les difficultés que j’ai rencontrées pour avoir l’autorisation de tenir ces réunions, en ces temps troublés.

- Le projet est tout a votre honneur, Lady Cora, mais avez-vous échafaudé un plan précis en tête ?

Demanda alors mains croisés le plus âgé de l’assemblé.

- J’ai pensé a quelques options, seigneur Lesquen, mais le but de cette première réunion est également de penser a cela.

- C’est pour cela que vous avez fait appel a une gouvernante et une enfant ?

Rétorqua il en visant des yeux et des mots deux des personnes assises dans la pièce. Cora répliqua alors pour empêcher toute joute verbale.

- Miss Anokturus ici présente la gouvernante d’une des plus grandes familles des Berlioz de cette région. Aussi, étant en charge de la surveillance de la duchesse Berlioz, elle occupe une place de choix pour nous apporter divers informations, pour que nous soyons au courant des derniers agissements. Quand a Lady Syoko, c’est la fille directe de l’officier Mushrotoxic qui m’a donné l’autorisation de tenir ces séances. Elle a également un poids malgré son jeune âge auprès de son père.

- Et concrètement, on doit trouver quoi alors ?

Demanda l’homme a la peau aussi blanche que la neige.

- Un moyen de redorer l’image de notre blason commun, et de redonner espoir en nos frères, seigneur Kobayashi. Mais les mots ne sont rien sans actes. C’est pour cela que le capitaine Onykan est également des nôtres. A une échelle locale, nous pourrons avoir une protection, certes relative, mais présente.

- Alors nous devons trouver un moyen de rallier a notre cause d’autres Otakus.

- C’est cela, Lady Ecleasia. Et pour ce faire, je compte sur chacun d’entre vous. Cette assemblée pour paraître comme l’a dit seigneur Lesquen…Quelque peu farfelu, mais je vous assure qu’elle a un sens. Je n’ai pas réunis cette assemblée par hasard. Vous aurez tous un rôle a jouer pour m’aider, si vous le voulez bien, a réunis dans cette région les Otakus.

- Ma foi, c’est un projet tout a votre honneur auxquels je me ferais une joie de participer. De toute manière, quelles raisons aurais-je de dire non.

Déclara alors le capitaine, bras croisés, son visage toujours aussi ferme. Ce a quoi rajouta dans un léger bruit de porcelaine la comtesse.

- Je rejoins le capitaine Onykan sur ce point. Je préfère invoquer mon vœu de neutralité dans beaucoup de situations. Mais le fait est que je n’ai pas de raisons valable pour une dame de refuser.

- Y a-t-il objections, ou commentaires sur cette décision ? Cette assemblée est-elle d’accord pour m’aider dans cette entreprise ?

Un hochement de tête et des visages montrant une approbation générale se fit alors voir. A cela, Lady Cora prit un sourire satisfaite, décelant peut être plus que de la satisfaction. Les premiers jours purent alors voir le jour avec ces réunions. Tandis qu’a plusieurs pages de la, un homme était occupée a accrocher a la patte d’un pigeon voyageur, sur une fine bandelette de papier, un message. Le pigeonnier disposé dans un jardin ressemblant de part son immensité a une forêt, était visible seulement vu du ciel par un œil d’aigle, caché sous quelques chênes centenaires. Lâchant l’animal qui prit son envol, il fit dos au soleil qui était déjà haut dans les cieux, volant au-dessus de ce qui ressemblait a toute une ville entière, fortifié de quelques pages de murailles ,entourant intégralement les bâtiments, y compris fermes et champs. Ce lieu semblait bien différent des contrées de l’empire ou l’assemblée de Lady Cora se réunissait. Et ces en ces lieux d’une beauté atypique que l’homme qui avait envoyé son oiseau regardait ce dernier voler les montagnes lointaines, qu’il passa pour arriver près des côtes de ces contrées.

De la, il continua sa route, traversant les premières distances de l’océan, pour finalement arriver en pleine mer. Battant des ailes pour reprendre de la vitesse quand ses ailes vacillaient, il arriva après plusieurs heures jusqu’à un navire. Une frégate, dotée d’un pigeonnier, chose assez étrange. Il y rentra bien rapidement, et une femme accoudée a la balustrade de bois non loin entendis les battements d’ailes de l’oiseau. Elle s’y rendit alors, pris le message et le porta jusqu’à sa destinataire qui était a nouveau dans sa chambre, occupée a rédiger quelques traités philosophiques sur des sciences occultes. La porte de sa chambre toqua alors.

- Entrez.

1 | ... | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | ... | 68


Il y a actuellement 1 lecteur ( mdr t'es tout seul, t'as pas d'amis ).