Taihai No Gyokuza

- Seulement une bataille, et de manière assez chaotique cela dit. C’était une victoire tactique, mais pas effective. Ce sont les Risitiens qui manipulèrent les seigneurs locaux pour tenter de s’approprier les terres des Otakus. De la manière traditionnelle de cet empire, la corruption. Cependant, les batailles se succédèrent et les Otakus restaient maîtres du conflit. Mais la encore, c’était une supériorité très relative. Ce n’est pas comme vous qui massacrez vos opposants. Les deux camps se trouvaient dans une égalité relative. Une autre trêve fut demander, sans réponse immédiate, et les massacres continuèrent jusque dans l’après-midi. Viols, tortures, et autres affronts d’une guerre sans honneur. A ce moment de la guerre, les deux factions étaient alors étendues sur trois-cents Pages. Le conflit s’étendait de plus en plus. A ce moment-là, juste avant une autre trêve qui ne dura que quatre heure, les Risitiens furent écrasé par une défaite significative. Ils tentèrent de se replier dans le château d’un seigneur local, se reposant sur une supposée pitié des Otakus. Mais ceux-ci rasèrent littéralement le château qui se trouvait non loin du port ou nous allons accoster. Finalement, alors que le conflit menaçait les quatre-cents Pages, arrivants au portes de l’Empire, le Baron Yuukarin réussit a écraser définitivement les Risitiens dans une embuscade qui apporta un éclat a son clan.

- J’ai entendu parler de ce Baron en effet. Un grand stratège dit-on.

- C’est exact. Après cela, quelques Risitiens tentèrent de reprendre les armes, mais la supériorité toujours significative des Otakus calma leurs ardeurs bien promptement. Et ce, même pendant la cérémonie de paix. Là encore, des Risitiens vinrent semer la discorde dans les deux camps. C’est a ce moment-là que l’empire se décida finalement a agir. L’empereur Ness, toujours aux pouvoirs de cette partie de l’empire, envoya cinq bataillons pour reprendre le contrôle des terres perdues et supprimer toute trace du conflit, ce qu’ils firent. Le seigneur de Nouvelle-Lune tenta par la suite un coup d’état pour s’approprier ces terres, malgré son clan, ou celui des Otakus, en vain. Il devint ensuite neutre au regard de cette guerre et aida même a rédiger et faire signer le traité de paix définitif.
- Traité de paix appuyé par une alliance des deux partis n’est-ce pas ?

- Exact. Cet accord a été consolidé par le mariage des enfants de la famille Chocapic et Okami, tous deux d’un camp différent. Une preuve de réconciliation entre les deux peuples. Mais cela sarrète la. Certains voyaient avec ce mariage une voie pour fomenter une alliance, mais les Risitiens menacèrent de rompre le pacte si une telle chose venait a se produire. Ils respectèrent simplement le traité de paix. Pour une fois, ce fut les dirigeants du peuple Otakus qui se montrèrent cléments. Malheureusement, ce traité de paix ne fit que diviser encore un peu plus ces deux peuples. Une minorité malheureusement bruyante dans les deux camps voyait ce traité comme une illusion de paix signé par des dirigeants désireux de le rompre, et qui avait pour seul but de calmer le conflit et asseoir la domination de l’un des deux parties.

- Finir la partie sur une victoire pour précipiter le résultat en sa faveur…je vois.

- Une troisième faction de détacha du peuple Otaku, prônant une paix vue par tous comme un moyen d’écraser les deux camps, confirmant les suspicions de certains. Malheureusement, le dernier jour de ce conflit, le 5 juin de notre année, les Risitiens commirent un massacre contre les Otakus et rompirent ainsi le traité signé plus tôt. C’est ainsi que les victoires passèrent dans l’autre camp. Et peu a peu les Otakus disparurent de l’empire, ne se retrouvant plus que dans des lieux dédiés, reclus et hais par la population. Bouc émissaires vu comme l’origine de cette guerre et des massacres perpétrés au nom de celle-ci. L’idéologie Risitienne put ainsi prendre une ampleur encore plus grande au sein de l’empire. Il y eu quelques mouvements de résistances et des manigances dans l’ombre par la suite, mais je n’en sais pas plus. Cette guerre se stoppe plus ou moins a cette date et a la fin de ces évènements.

- Une fin bien abrupte a mon gout…Tu en savais des choses dis-moi.