Il est chose amusante et plaisante à constater dans l’histoire humaine, qui n’est autre que la guerre. Et plus précisément, pour quelles raisons celle-ci est déclenchée. Le pouvoir ? La richesse ? L’avidité ? Mais qu’est-ce que tout cela finalement ? Tous ces sentiments de convoitise et d’égocentrisme humain, pouvant se concentrer en un seul homme, au sein d’une seule et même personne. On oublie bien trop souvent qu’il suffit parfois d’un seul homme pour bousculer les forces en place. Ce mal commun à tous les hommes, depuis leur mise en relation, a toujours entraîné de manière inéluctable leur propre conflit d’intérêts, à toutes les échelles. Cette décadence ne semblait pas vouloir cesser à mesure que les périodes se succédaient. Plus l’homme faisait croître pour son espèce de progrès, et plus il récoltait de nouveaux problèmes et conflits semés avec ses avancées.
Ce monde n’y faisait pas exception. Car au sein même de ces grandes vallées vallonnées, ornées de lacs et de fleuves reflétant l’éclatant soleil qui brillait dans cette voûte d’un bleu si pur que l’on pouvait le contempler des heures durant, ce mal rongeait les hommes, et pouvait éclabousser de cette décadence le plus pur des hommes.
Mais, outre des hommes, les femmes n’y faisaient pas exception cependant. Une femme justement, a encore un nombre importants de nautiques, faisait voile vers ces contrées. A bord d’une frégate militaire, canons rentrés, mais toute voile dehors, elle était allongée sur son lit, sculpté dans un bois d’Acajou, dont étaient fabriqués également les baldaquins. Les tapisseries accrochées aux murs arboraient parfois un symbole qui ressemblait fort à un blason. Ce blason se composait d’une grande horloge, au cadran au aux aiguilles oranges, tandis que les deux mousquets qui étaient croisés au bas de celle-ci était eux, cousus dans de la laine noir, le tout sur un fond rouge bordé de broderies dorées. Dans cette chambre, situé sur la droite du lit, était disposé un bureau sur lequel plusieurs livres étaient empilés, bougeant parfois au rythme de la houle, tandis que sur la gauche, deux armoires fermées, d’époque tout comme le lit étaient posées. La femme allongée sur le lit défait, ferma le livre qu’elle tenait en main quand elle entendit la porte de sa « cabine » toquer.
- Entrez.
A cet ordre la porte s’ouvrit alors, et une femme en tenue de gouvernante se présenta, un plateau en main chargé de menues friandises ainsi que de deux tasses de breuvages fumantes. S’inclinant légèrement, elle rentra pour poser le plateau sur le bureau et venir donner une tasse à la femme allongée.
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