Taihai No Gyokuza

-Les correspondances que j’entretenais avec la Gouvernante-Mère de notre domaine au sein de l’empire m’a assuré une source d’information très utile. J’ai hâte de la revoir.

- On peut donc dire que cette guerre n’a vu aucun des deux camps réellement gagner finalement…Je déteste ce genre de conflits sans une véritable fin. C’est pour ça que je suis pour traquer son ennemi, et l’annihiler.

- Vous avez toujours eu une tendance exterminatrice madame. Enfin, pour terminer sur ce sujet, les historiens s’accordent a dire que les Otakus avaient ravivés la flamme de cette guerre qui menaçait, en s’amusant a user de la haine qu’avais a leur encontre les Risitiens, comme une provocation pour affirmer une supériorité qu’il n’auront finalement, l’un comme l’autre d’ailleurs, jamais obtenu. Il est juste regrettable que dans toute cette guerre autant d’innocents ai périt.

- Les aléas de la guerre Yuzuru. C’est ainsi désormais. Et si j’en juge par la description de l’empire, cela ne va pas s’arranger.


Après cette petite partie d’histoire sur le pays ou leur navire faisait voile, la femme a qui l’on avait fait les contes de cet empire sortit de sa chambre. Marchant sur les planches de bois, elle emprunta des escaliers pour arriver dans une sorte de grand salon, puis traversa la salle pour ouvrir une double porte et arriver sur le pont extérieur de la frégate. Débouchant devant le mat principal, son Katana a la ceinture, quelle avait récupéré avant de quitter ses quartiers, elle regarda quelques instants les grandes voiles blanches toutes dehors, prenant le vent en se gonflant au rythmes des alizées que le tissus retenait en son sein.

Se faisant saluer par chaque membre d’équipage qu’elle croisait, elle emprunta les escaliers qui se trouvaient sur la gauche, symétriques a ceux situé a droite et qui menaient jusqu’à la barre. De la, elle salua le timonier qui fit une légère inclination du buste pour la saluer.

- Aucun souci ?

- Aucun madame. L’océan est calme. Aucune tempête n’est prévue.

- Bien. Espérons que cela dure.

- Un nouveau message du duc madame.

A cette voie elle se tourna, voyant Yuzuru tenir dans ses deux mains un pigeon voyageur, un message a la patte. Le prenant, elle s’éloigna pour le lire, posant une main sur la rambarde de bois du navire. Après quelques instants, elle se tourna a nouveau vers Yuzuru en lui redonnant la bandelette de papier, un sourire aux lèvres. Elle observa ensuite les voiles, avant de regarder le ciel, serrant le manche de son épée dans sa main gantée.

- Il semblerait que ce pays soit promis a me donner de grands amusement…fufufu…