- Restez donc quelques instants. J’ai quelque chose a vous donner.
- Madame ?
- Vous porterez cette lettre a chacun de mes amis avec qui j’ai une relation commune sur le sujet des Otakus. Vous la recopierez au nombre d’exemplaire qu’il faudra.
Dit-elle en s’asseyant sur son bureau, saisissant la plume qui trempait dans un encrier, et la faisant glisser sur un papier qu’elle prit et fit glisser devant elle. Après quelques minutes de silence rompus par un continuel et léger bruit de crissement métallique sur le papier, Cora se leva de sa chaise et donna la lettre a son valet qui la copia au nombre d’exemplaire suffisant, avant de toute les cacheter. Il s’occupera de la tache le lendemain, a l’aube, après avoir servi le petit déjeuner de Lady Cora et avoir fait quelques taches de maison. Se faisant, certaine personne reçurent alors cette invitation.
La première la reçut directement dans la rue, alors qu’elle se rendait au marché, un panier vide en main. Elle lut la lettre sur le chemin, son tablier blanc compressé contre sa robe noir de gouvernante par le panier reposant dessus. La lettre lut, elle caressa l’une de ses couettes grises, une appréhension au visage. Appréhension que le second destinataire n’eu pas, un grand sourire se dessinant sur son visage blanc, faisant ressortir ses pupilles rouges de la même couleur que ses cicatrices au visage. Un expression loin de celle afficher par un autre destinataire de cette lettre qui la reçut dans sa tente, alors en manœuvre militaire. Son visage froid sous ses cheveux bruns ébouriffés lut d’une traite la lettre qu’il rangea dans son uniforme bien rapidement avant de sortir de ses quartiers. Ainsi tour a tour, au fil de la matinée, les destinataires reçurent leur lettre, suivant ensuite par une autre femme aux longs cheveux au traits fins, habillée d’une robe bleu océans aux coutures dorées, ou encore cet hommes aux lunettes aussi fines que ses cheveux blancs allant avec son grand âge, l’opposée même de la fillette qui reçut cette même lettre a quelques pages de la, elle aussi avec de longs cheveux gris. Après avoir donné la dernière lettre a une dernière personne, ayant du faire un détour par le manoir ou elle habitait, il put alors rentrer jusqu’à la demeure de Lady Cora lui annoncer la complexion de sa requête.
Et alors que tous et toutes avaient reçus cette missive, tandis que d’autres en recevaient par-delà les océans, désireux de rejoindre ces contrées, chacun ignorait alors que d’une manière ou d’une autre, leur destin, aussi divers qu’ils soient, allaient être intimement liés.
Les lettres furent envoyées, et les retours furent dans un premier temps, présents. Aussi, ne pensant pas a de telles faveurs, Lady Cora se trouva bien embarrassé de ne pas avoir préparée mieux que cela la chose pour accueillir ses invités. Il fut décidé dans la précipitation que ces réunions se tiendraient dans le grand salon de sa demeure. La première journée devant accueillir cette assemblée nouvelle fut placée sous un grand soleil illuminant tout le pays de ces rayons. Comme une ode a l’été qui approchait, l’esprit de Lady Cora quand a cette réunion était aussi limpide que le ciel dépourvu de nuages qui abritaient ces contrées en ce jour. Fidèle a l’heure donné qui correspondait a celle du thé pour Lady Cora, chacun arriva a peu près dans le même temps. C’était une journée de repos pour tout le monde, aussi, tous et toutes répondirent présent a l’invitation de la femme.
Mais si un point commun devait les rassembler, c’était justement leur faculté a ne connaître aucune personne en ces lieux, si ce n’est Lady Cora. L’objectif de cette femme était a ce jour on ne peut plus simple. Créer une communauté ethnique Otaku, qui pourrait représenter fièrement les convictions de cette idéologie, et porter hautement les couleurs de celle-ci. C’est du moins ce qu’exposa la Lady une fois tous les membres présents et assis dans le grand salon, le thé servis. Une quinzaine de personnes se tenaient la, prêtes a écouter ce qu’avaient a dire les uns et les autres.
Assise confortablement, les jambes croisées en tenant sa tasse du bout des doigts, sa gouvernante se tenant droitement derrière elle, une jeune femme d’environ 20 ans prit la parole, un charlotte sur les cheveux, d’un rose semblable a sa rose cintré par un ruban rouge sanguin.
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