- Le 3 juin de cet an de grâce, un dirigeant politique Otaku organisa a lui seul une grande réunion pour promouvoir l’idéologie de son peuple. C’était…je crois, un seigneur du nom de Cena. Vint ensuite un seigneur voisin qui le railla pour tenter de l’humilier. Malheureusement pour lui, il n’avait pas prévu ce que son acte pouvait engendrer. C’est là, que la guerre éclata entre les deux factions au sein de l’empire. Cette réunion visant à promouvoir l’idéologie Otaku suscita de vives réactions…vives, non…Elle déclencha tout simplement la guerre. Il avait suffi de cette simple étincelle pour embraser un feu ensommeillé, qui n’attendait qu’un retour de braise pour bruler à nouveau et consumer l’empire. Pour une raison encore aujourd’hui assez floue, ce conflit se déroula sur les quelques cents Pages dans la périphérie de l’empire, mettant à feu et à sang les villages alentours. Ce conflit avait pour victoire le camp qui prendrait le plus de territoires.

- Mais pourquoi l’Empire n’as t’il donc pas réagit ?

- L’empire ne réagit depuis bien longtemps madame. Ses frontières se sont tant étendues, et ses fonctionnaires sont si nonchalants que désormais, sauf pour des cas de grands danger, ces contrées sont devenues des zones de non droit…Si tant est qu’un jour depuis leur création, elles avaient été régis de manière convenable.

- Un manque de force de la part de l’autorité supérieur alors….

- L’empire est rongé par la corruption et les vices. La décadence gangrène même les plus hautes sphères du palais. On ne fait plus justice avec un marteau et des lois, mais avec un pot de vin et des filles de joie.

- Et nous allons avec hâte la bas…fufu, faut-il que je sois une femme enivrée par l’amour pour accepter de rejoindre mon mari la bas.

- Cela dit, le pays que nous quittons n’est pas dans un état plus convenable.

- Déserté de tous, les rares hères restants se cachant chez eux en laissant les seigneurs locaux faire leur loirs…oui, je ne le sais que trop bien.

Dit-elle en regardant son épée posée non loin de la porte, lame rangée dans son fourreau. C’était une épée au fourreau de bois noir laqué, incurvé et orné d’un ruban d’or accroché près de la garde du manche, lui aussi couvert d’un tissus brodé de tissus dorés se croisant dans une forme harmonieuse. Avec une garde forgée et un dragon d’or incrusté sur le fourreau, l’arme semblait toute faite pour un noble, ou une personne haut placée dans sa société.

- Toi et moi avons combattu dans notre pays des années durant. Mais a chaque bataille remportées, la flamme de la victoire qui semblait si proche s’éteignait pour se raviver, toujours plus loin de ma main. Mais même maintenant, malgré toute notre victoire, et une défaite pour les ennemis, je regrette encore quelque peu notre départ. Pour moi, cette victoire est une victoire par défauts…Notre pays finira par devenir le dernier de ce monde dans un état si déplorable.

- Cela semble justement être une vision plaisante pour nos belligérants.

- Mais tu sais Yuzuru, il y a un problème. Quand on est le dernier de quelque chose, à la fin, il n’y a plus rien ni personne.

- Et c’est pour cela que nous rejoignons le Duc Thousand votre mari qui réside dans l’Empire.

- Oui…C’est la ma consolation pour quitter ma terre natale. Mais qui sait, peut-être auront nous la surprise de la retrouver en meilleur santé qu’a notre départ. Enfin, que s’est-il passé par la suite pour cette guerre ?

- Oh, bien sûr. Mes excuses madame. Au milieu de la nuit du jour suivant, un pacte de paix est signé par quelques instances des deux camps. Mais au matin, le baron de Nouvelle-Lune rompit ce traité. Il était allié des Risitiens, et était amer de la défaite de son camp.

- Alors les Otakus avaient gagné cette guerre ?

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