Taihai No Gyokuza

- Votre thé madame.

- Merci Yuzuru. J’étais absorbée par ce livre que je n’ai pas vu le temps passer.

- Toujours ce livre d’histoire ?

- Bien sûr. L’histoire est si passionnante, tu ne trouves pas ?

- C’est une variable de l’homme qu’on ne peut pas éviter en effet.

- Surtout cette partie que j’ai commencée. Le dernier conflit en date qui a façonné les frontières du pays où nous nous rendons.

- Vous parlez de la Guerre des trois jours ?

- Oh, tu as déjà tout étudié !

- Je connais seulement les grandes lignes madame.

- Dans ce cas viens donc me raconter en même temps que je lis ces récits fufu.

Comme demandé, la gouvernante, s’exécuta, prenant le livre des mains de sa maitresse, pour le regarder avec attention. Feuilletant les pages en les lisant d’un œil rapide mais précis, elle revint ensuite au début de ce récit. Posant l’ouvrage sur ses genoux, elle regarda ensuite les armoiries ornant les tapisseries.

- Un magnifique conflit, assurément. Qui aurait fait la gloire de notre clan si nous y avions pris part. Le surnom donné à cette guerre est criant de vérité car elle s’est déroulée en trois jours seulement. On l’appelle également « la guerre des cents Pages »

- Les Pages ?

- Oui, c’est une unité de mesure typique de ces contrées. Une Page correspond environ à 1 kilomètre dans nos contrées à nous.

- Alors, elle est appelée comme ça à cause de sa longueur au sens physique du terme ?

- C’est cela madame. Les deux forces majeures de ce conflit étaient le peuple Otaku, au peuple Risitiens. A dire vrai, la situation géopolitique de l’empire à cette époque était assez complexe, de par son instabilité. Il accueille sur ses terres toute sorte de peuples, mais une prédominance se faisait, et se fait toujours voir par les Otakus et les Risitiens.

- Ces deux peuples habitent pourtant depuis longtemps cet empire non ?

- C’est exact, mais les Otakus sont dans une vue d’ensemble moins puissants que les Risitiens. Ce peuple arrivé il y a quelques années au sein de l’empire et qui a proclamé cette façon de penser a réussis le tour de force que les Otakus n’ont pu faire pendant des années avant eux. Rallier la majorité de leur côté. Mais cela ne veut pas dire pour autant que les Otakus étaient sans pouvoir. Loin de là.

- Toi et moi en savons quelque chose fufu. Et ensuite ?