Lady Ecleasia souleva une question effectivement légitime. Cet état cité, aussi grand qu’une région de l’empire environ, avait réussis à tenir tête face au royaume monarchique dont l’empire est le rival inavoué. Alors acculé, dos au mur et sans alliés, la cité de Yudanel avait réussis à renverser la vapeur, au bord du gouffre, et faire fléchir le cours de la guerre en sa faveur, bras de fer perdu qu’elle retourna complètement de son coté en gardant sous sa main rapidement refaite, plusieurs villes de l’ancienne frontière, redéfinie dans le traité que la ville imposa a son ennemi, l’acceptant alors. Tous les états voisins connurent cette affaire, et avec la disparition de ce conflit, l’envie de certains pour attaquer la ville qu’ils pensaient presque tombée, se rétractèrent, la voyant croître à vitesse phénoménale.

- Cela peut-il également dire que les Otakus y sont bien traités la bas, lady Shiina ?

Demanda Lady Ecleasia, alors que le thé était apporté par miss Anokturus. A cela, s’asseyant a leur table, la jeune femme regarda la fenêtre du salon, pensive.

- Je le pense oui. Nous avons été accueillis à bras ouvert par le Duc en personne, qui est lui-même Otaku, me semble-il. Je n’aurais pas dû être si désireuse, mais lorsqu’il nous a conviés dans son domaine, j’ai cru distingué une chapelle aux couleurs du soleil.

A cette révélation, toute la petite assemblée se regarda alors, surprise d’entendre une telle chose. Peut-être avaient-ils des alliés de taille depuis le début de la lutte, sans le savoir. Des alliés potentiels. Une cité se revendiquant possiblement de la culture Otaku, ou tout du moins, ayant son dirigeant avec cette idéologie leur offrirait paix, refuge et soutient de taille. Après tout, cette cité entourée de hautes murailles avait vaincue seule un empire bien plus grand et puissant qu’elle. Intriguant alors le salon, et sentant bien qu’il y avait derrière ces hauts murs de pierre, sir Kobayashi se leva alors de son fauteuil, sa tasse de thé en main.

- Si cette cité vous intrigue tant après en avoir parlé quelques instants, pourquoi ne pas me laisser m’y rendre avec Lady Shiina ?

Je suis sûr que je pourrais rapporter des informations pour notre propre cause. Vu l’état actuel des choses, je ne pense pas que cela soit de la précipitation. Nous devons explorer toute les pistes, n’est-ce pas ?

- Vous vous proposez donc d’y aller, sir Kobayashi ? Avec Lady Shiina peut être ?

- Je…je peux l’accompagner, et être son guide pour faire route jusqu’à Yudanel, et le guider dans la cité. J’en serais honorée.

- Si personne n’a d’objection, je propose donc cela.

Termina la comtesse, buvant une gorgée de son thé, dans un silence qui fut lourd de réponse. Reposant la tasse dans sa coupelle de porcelaine, elle regarda le nouveau duo, un sourire aux lèvres.

- Dans ce cas, qu’il en soit ainsi.

Ainsi fut décidé le départ des deux agents. Mais pour le moment, l’heure était à la connaissance et aux belles paroles. Lady Mashiro venait tout juste d’arriver et s’était présenté, mais beaucoup voulaient en savoir d’avantages à son sujet. Ses motivations, ses aspirations pour commencer. Ainsi, la jeune fille venait d’une famille de nouveaux nobles, d’origines paysannes ayant fait fortunes grâce à leurs terres fructueuses, qu’ils vendirent en partie à bon prix pour prétendre à la classe bourgeoise. Grâce à ses fructueux bénéfices, sa famille s’enrichit encore plus, à l’aide de son père et son grand père, ayant un sens des affaires fortuit. Malheureusement, la guerre arriva à leur campagne, et ils en furent les plus durement touchés dans la région. Comme annoncé plus tôt, ils se réfugièrent en Yudanel, qui leur ouvrit ses portes comme à d’autres réfugiés de guerre de la monarchie. Alors Otaku, le duc qui leur donna l’asile n’eut pas grand mal à les reconvertir. En fait, il ne fit d’ailleurs aucune action. Abandonnant leur religion traditionnel, qui pour eux, les avaient abandonné, ils se convertirent a l’Otakuisme. Pendant un temps, ils ne se sentirent cependant pas de suite en sécurité. La guerre faisait encore rage, et Yudanel était sur le déclin. Un déclin de plusieurs années de résistance vaine. Du moins, le croyais-t-on, jusqu’à ce que sa famille apprenne un jour, arrivé au petit matin, la victoire de Yudanel face à la monarchie, ce qui étonna les natifs eux-mêmes. Personne ne sut comment la victoire fut gagné, mais elle fut bel et bien proclamé, et les combats cessèrent.

Quand a elle, née pendant le conflit, elle ne se rappelait bien évidement de rien, trop petite. Elle grandi dans une ville en perpétuel construction, de ce que sa mère lui conta. Car cette grande cité ne fut achevé que récemment disait-on. Elle fut ainsi baignée dès l’enfance dans cette religion, et l’adopta dès la naissance. Elle y fut contrainte de base, mais adopta d’elle-même les traditions Otakus, trouvant elle-même une justesse idéologique et un centre d’intérêt en elle. Aussi, en bonne héritière de sa famille, qui continuait à prospérer dans les murs de cette cité, Lady Shiina espérait simplement pouvoir se marier avec l’homme de son choix, faire le bonheur et la gloire de sa famille et assurer une descendance à celle-ci, dans la chair et la religion. Une aspiration bien féminine et en accord avec son milieu et son temps, chose que reconnut toute l’assemblée. De plus, la femme marqua son plaisir à vivre dans la cité ou elle se trouait, toujours en perpétuel renouveau, ne cessant d’évoluer sur les plans architecturaux et sociaux. Elle décrivait cela comme un véritable paradis de technicité et de paix entre les peuples. Si bien que certaines thèses avancées n’étaient tout simplement pas crus, comme laisser le libre accès à l’éducation aux jeunes filles. Le Seigneur DeLesquen en particulier ne put croire à une telle ineptie. Mais cela attisait la curiosité de tous dans le même temps. De part ces descriptions irréalistes, tous et toutes voulaient voir de leurs propres yeux cet endroit, paraissant si éloigné de leur réalité. Ainsi, au fil de leurs discussion, le salon commença à Jalouser sir Kobayashi d’avoir été autorisé à s’y rendre avec lady Shiina, et celui-ci commença à réaliser que ce voyage risquait d’être plus qu’intéressant. Il était maintenant attisé lui aussi par cette curiosité, devenant peu à peu de l’excitation pour cette cité état aux allures bien avant-gardiste.

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