La conversation continua ainsi, avec comme épicentre, cette cité nommée Yudanel, rythmée par les paroles et les légers bruits de porcelaine s’entrechoquant entre les mains des membres de ce salon. Tout à coup, trois frappes sèches surgirent depuis le hall.
C’était la porte de l’entrée. Quelqu’un venait de frapper sur celle-ci, pour bien sur rentrer.
Etonnés de ces coups, car étant au complets, aucun ne s’attendait à avoir une visite supplémentaire. Alors, c’est tout naturellement que l’on pensa à Lady Cora, surement venue chez elle pour quelques affaires ou informations. Peut-être même pour communiquer une idée quelconque. Miss Anokturus se leva alors de son fauteuil, et se dirigea vers la porte d’entrée pour aller ouvrir. Lorsqu’elle put voir, amenée avec la lumière du soleil qui envahit le hall par cette ouverture, le visage de la personne qui attendait derrière la porte, son sourire de façade se brisa comme un vase qu’on aurait jeté au mur. Le soldat Shinken se tenait face à elle, qui se décala d’instinct pour le laisser entrer promptement. Arrivant en grandes pompes, épée a la ceinture, il fit alors irruption comme un volcan réveillerait une ville, arrivant devant toute l’assemblée qui ne s’attendait pas à le voir.

- Voilà donc tous ces gredins, ces lâches, ces chiens qui n’ont pas eu le courage de venir m’affronter en face !

- De quoi parlez-vous ?!

Rétorqua avec violence le capitaine Onykan en se levant de son fauteuil, amenant déjà sa main a son sabre. A ces échauffements, la comtesse se leva alors, voyant bien le débordement de miss Anokturus, posant sa tasse sur la petite table.

- Calmons-nous tous. Nous sommes à l’intérieur d’une demeure et en présence de jeunes personnes. Chevalier Shinken, vous semblez grandement contrarié.

- L’un de vous a assassiné sans la moindre retenue une grande partie de mes soldats ! Je ne vais pas laisser passer une telle
chose ! Malgré les menaces qu’elle a proféré contre moi !

- « Elle » ? Vous insinuez qu’une de ces femmes a tué vos hommes ?

- Elle n’est pas ici non, mais m’a clairement fait comprendre qu’elle protégeait ces lieux !

- Et comment était-elle dans ce cas ?

- Je ne l’ai vu que mal. Elle m’a menacé de son étrange épée alors que je dormais. Ses cheveux étaient d’un roux de sorcière !

- Hé ! Bien, voyez, il n’y a aucune chevelure rousse ici, du moins féminine. De plus, cette description ne nous dit rien. Elle n’est pas venus ici, et ce depuis le premier jour. Nous l’aurions vu.

Certifia alors la comtesse sans perdre son calme assuré, ce qui n’eut pas pour autant le plaisir de calmer l’homme, toujours aussi colérique. Il ne croyait pas un traitre mot de tout cela.

- Fadaise ! Pourquoi aurait-elle empêché mes hommes cette nuit alors ? Bien qu’ils ai tenté d’agir de manière perfide, sans m’en avertir, elle les a massacrés en me rapportant uniquement la tête de l’un d’eux ! Il n’y a qu’une sorcière croyant à l’Otakus pour faire ça !
- Admettez de vous être fait damer le pion par une femme. Mais qui qu’elle puisse être, nous ne l’avons jamais vu ici !

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