Quelques jours étaient passés depuis le départ de Sir Kobayashi pour Yudanel, accompagné de Lady Shiina. Il n’avait pas été le seul a avoir une occupation. Tout le salon avait une tâche générale, qui était celle de ne pas s’attirer les foudres du chevalier Shinken et de ses deux lieutenants, El Termi et Del Djoku. Ces deux derniers étaient arrivés il y a des années d’un pays étrangers, reconvertis a la foi risitienne et étant devenu de fervent défenseurs de celle-ci. Toujours aussi indigné du comportement de cette femme qu’il rattachait au salon de Lady Cora, il lui en fallut peu cependant pour retrouver ses esprits. Ses menaces furent alors calmés par la froideur de la lame de la balle qui lui rendi a nouveau visite, de nuit, a lui et ses deux lieutenants qui en parlèrent, effrayés de voir que tous avaient reçus, dans la même nuit, une visite de la part de la femme, habitant pourtant a des points assez éloignés les uns des autres. Mais à l’instar d’un fantôme ou d’une ombre, cette mystérieuse tueuse ne se souciait pas de la distance qu’l pouvait y avoir et parvenait à traquer et trouver tout le monde dans les délais qu’elle souhaitait. Cette fois ci, lors de sa visite, un ordre plus spécial venant de sa part dérangea les trois chevaliers Risitiens. Un ordre leur intimant de s’intéresser à ce salon, plutôt que vouloir sa perte. Un ordre qui, malgré leur courage et leur peur absente, aussi bien pour le cœur que l’esprit, fut bien entendu de leur part et qui se fit mettre en marche le lendemain.

Ainsi, à la surprise générale, le lendemain de cette nuit agitée, le chevalier Shinken ainsi que ses deux lieutenants, El Termi et Del Djoku, vinrent a la rencontre des membres du salon, et exposèrent, de manière détournée et non avouée leur désir d’observer ce salon, pour vérifier la véracité de leurs propos, disaient-ils, et ainsi voir si cet endroit méritait encore une existence après cette guerre qui était finie. Car même si le conflit ouvert était achevé, une plaie justement ouverte, béante, était encore présente, symbole stigmatique de cette guerre destructrice et fratricide pour les deux camps. Des tensions inavouées mais que personne ne connaissait pas étaient encore présentes dans le cœur des deux camps, et la poudre encore sèche, était toujours disposé à exploser avec l’ardeur de certains hommes, s’ils le voulaient. Cette ardeur qui fut refroidi par l’intervention de cette cinquième balle qui put calmer a temps leurs ardeurs en échange de leurs vies.

1 | ... | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | ... | 68


Il y a actuellement 1 lecteur ( mdr t'es tout seul, t'as pas d'amis ).