Le lendemain matin, alors que les premiers rayons du soleil pénétraient les fenêtres des habitations qui commençaient à reprendre vie, la fumée des cheminée s’intensifiant peu à peu, certaines peinaient encore à reprendre. Quelques rares, pouvant avoir l’opportunité de dormir plus longtemps, profitaient de ce temps pour rester quelques instants supplémentaires dans le royaume des songes. Enfin, alors que le soleil continuait sa céleste ascension, la quasi-totalité des volets s’ouvrirent. Alors que ceux de la demeure de sir Skyfor prenaient également leur écart, laissant la lumière traverser les vitres des fenêtres, l’homme regardant au travers de celles-ci ne put se soustraire à la vue de Lady Ecleasia, dos à lui, redressé sur le bas du lit, enfilant son corset pour laisser à l’homme une vue des plus exquises, dos a nue, comme presque tout le reste de son corps qu’il avait pu contempler pendant la nuit. L’aidant à remettre son corset, ils sortirent ensuite tous deux, une fois vêtit et préparés pour se rendre au salon. Le soleil était chaud, et l’air, sec mais gardant un doux vent venant de l’ouest. Une belle journée s’annonçait, et c’est dans ce joyeux état d’esprit qu’ils prirent une voiture pour se rendre au salon. Arrivés tous deux à celui-ci, leur venue coordonnée ne passa pas inaperçue auprès des premiers membres présents, à savoir la comtesse Scarlett et le capitaine Onykan.

- Encore à venir en même temps, tous les deux. Vous semblez plus proche qu’à l’accoutumée.

- Qu’allez-vous pensez la ahah…nous sommes simplement…

- Amant, disons.

Coupa alors Lady Ecleasia, un léger sourire en coin. Cette soudaine prise de parole eue pour effet de rendre toute l’assemblée interdite, y compris Miss Anokturus qui préparait alors le thé dans la cuisine et que les deux arrivants n’avaient pas vu. Faisant fi de cette légère perturbation, elle vint servir thé et biscuits sur la petite table basse du salon, tandis que Lady Ecleasia vint s’asseoir auprès de sir Skyfor, l’imitant, sous un air quelque peu décontenancé lui-même. Il ne s’attendait pas vraiment à une telle déclaration, si vive et décontractée. Cependant, le capitaine Onykan fut surtout interpellé par ce qu’il lisait dans le journal qu’il avait entre les mains.

- Encore une maison brulé par un incendie. C’est la cinquième ce mois-ci. Et non loin de nous, en plus de cela.

- L’œuvre de quelques vandales pyromane sans aucun doute. Il n’y a aucun lien entre les différentes propriétés.

Ajouta a cela Lady Scarlett, salissant la tasse que lui tendis miss Anokturus, toujours un léger rictus sur l’œil droit, ce que la femme remarqua bien.

- Avez-vous encore ce mal de tête, ma chère ?

- Il semblerait qu’il soit persistant. Mais n’en gardez rien, je me porte encore très bien. L’armée a-t-elle une piste pour ces demeures calcinées ?

- Pas le moins du monde. A chaque fois, la demeure est retrouvée au petit matin. Ou du moins, l’on devine de par le tas de cendre qu’il y en avait une. Il ne reste a chaque fois presque plus rien. Les flammes semblent d’une intensité arrivée des enfers.

- Et cela dure depuis plusieurs semaines maintenant. Aucune trace du gredin qui commet tout cela. N’avez-vous aucune piste, capitaine Onykan ?

- Malheureusement, je suis en charge équipe au sein d’une garnison de défense, nous ne nous occupons pas de ce genre d’affaires. Mais si cela vous intéresse, Lady Ecleasia, je demanderais a avoir quelques informations sur cette affaire.

- Cela pourrait être intéressant oui. Mais pour le moment, j’ai surtout hâte de revoir sir Kobayashi.

- Comme tout le monde ! J’ose à peine imaginer ce qu’il va nous raconter après autant d’absence. S’il n’a pas été fait prisonnier, c’est qu’il a été subjugué par cette cité ahah.

- C’est probablement cela, effectivement.

Et bien rapidement, le sujet se recentra alors sur la venue tant attendue de sir Kobayashi, ayant annoncé dans sa lettre qu’il serait de retour au matin, pour pouvoir tout raconter à chacun le plus tôt possible. Un a un, les membres du salon arrivèrent, la salle se remplissant petit à petit, et servirent par la gouvernante quelque peu défaillante. La conversation devint bien vite animée, sur les secrets que pouvait renfermer cette cité état, avant que le principal intéressé n’arrive, au son de la cloche du clocher non loin, sonnant les dix coups du matin. Rentrant seul, il se fit acceuillir avec une ferveur sans pareille. Lui-même avait du mal a comprendre un tel engouement, peut être car il venait de tout voir de lui-même.

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