Taihai No Gyokuza

- Hé bien sir Kobayashi ? Où avez donc mis cette Lady Shiina ?

Demanda alors sir Lesquen, ne la voyant point à ses côtés, ce à quoi il répondit en retirant son manteau.

- Elle avait alors quelques affaires a régler mais m’a intimer de rentrer à la date et l’heure convenue. Aussi me voilà sans sa compagnie.

- Avez-vous fait bon voyage retour ? Mais surtout, avez-vous fait un bon voyage ?

- La réponse est positive pour les deux interrogations comtesse. Et ce que j’ai vu las bas est incroyable. L’on croirait un monde fantastique ou séparé par un océan du notre. Et pourtant si proche en réalité.

S’installant à son tour parmi l’assemblée, il passa auparavant par le hall ou il rapporta des parchemins fait d’un papier a la texture différente de celle que nos héros avaient l’habitude de voir et de prendre pour écrire ou lire.

- Regardez cela mes amis ! Ce n’est qu’un détail insignifiant, mas ces choses sont si grandes entre elle qu’une montagne de différence sépare Yudanel du reste du monde. Et cette écriture ! Personne ne sait la lire ici. Et elle est utilisée seulement par les prêtres et prêtresses de leurs temples.

- Prêtresse ? Il y a des femmes qui exercent cela ? Impossible !

- Et pourtant ! J’ai vu cela de mes yeux, et que le ciel me foudroie si cela est faut. Dès mon arrivé en ces lieux, Lady Shiina me prévint qu’une parade allait avoir lieux. Avec l’excitation j’ai oublié de quoi il s’agissait, mais ce que je n’ai pas oublié, c’est que ce défilé de leur armée m’a montré et m’a laissé contempler en différentes tenues des femmes, fusil et épée a la ceinture. Oui mes amis ! Cela explique pourquoi la monarchie n’en a jamais parlé également ! Imaginez si cela se savait de manière officielle, qu’une cité de la taille d’une région avait dompté a elle seule un royaume, avec dans son armée des bataillons entiers de femmes ! Mais surtout, leur vision de la guerre est drastiquement différente de la note ! Lady Shiina n’a pu m’expliquer cela, prétextant un secret ou une défense quelconque, mais j’ai bien vu ces femmes dans la grande rue. Les hommes qui sont passés étaient comme nos propres soldats, mais par la suite, des femmes en peau d’animaux ont défilés, et d’autres ensuite, en tenues noir, collant au corps, pour se cacher dans l’obscurité apparemment ! D’autres encore avait un fusil très étrange que jamais je n’ai vu dans ma vie, et avec un faucon a la main ! Lady Shiina m’a alors expliqué que le duc de Yudanel avait tout simplement eu l’idée de créer des rôles spécifiques pour combattre ! Je n’en sais pas plus, mais cela serait comme une sorte de spécialisation et chaque femme excelle dans l’un deux, les rendant encore plus efficaces qu’un soldat classique !

- Fadaise que tout cela ! Une femme ne peut avoir le savoir d’un homme !

Réplique alors le chevalier Shinken, atterré d’entendre tout cela.

- Détrompez-vous, car c’est là également une chose que notre déesse Mokou n’a jamais vu encore ! Les écoles la bas sont également autorisés pour les femmes ! Séparées des garçons pour certaines, j’ai pu observer des pères tenir par la main leur fille âgé de 10 ans, une sacoche a la main, entrer dans une sorte de cour ou un professeur attendait. J’ai été si attiré par cela que, perdu dans tant de questionnement de de vision plus étranges les une des autres, j’ai attendu la sortie de l’école pour prendre à part l’une de ces filles, et lui parler. Et je puis assurer sans le moindre doute que j’eu du mal à croire d’entendre le discours que cette fille me tint alors, parlant d’un esprit commençant a être éclairé, et donnant de grands noms de la littérature ou de l’algèbre, sans regarder un seul de ses écrits qui regorgeait de savoir comme ceux des jeunes garçons. La majorité des femmes la bas sont éclairées, connaissent tout comme les hommes, parfois même mieux que certains ignares de l’histoire, de la géographie, et toute autre matière. Le savoir est ouvert à tous là-bas, et même des paysans se cultivent. De grandes bibliothèques au portes grande ouverte laissent entrer toute les personnes, habillé en bien ou en mal. Si bien que lorsque j’ai cherché par une matinée un livre dans les rayonnages, j’ai pu voir un homme vêtu de guenilles et affublé d’un chapeau de paille sur le visage boursoufflé, lire un traité philosophique sur la morale et autrui, et il semblait tout comprendre ! Leurs bibliothèques sont d’ailleurs magnifiques comme tout le reste de leurs bâtiments. Leur façon de fabriquer leur demeure est ingénieux assemblage de bois, sans le moindre procédé ou artifice que nous pouvons utiliser nous-même. Par d’habiles tours et des talents que je ne soupçonnais pas, ils construisent ainsi des temples entiers sans le moindre matériau sortant d’un bois. Mais alors que je marchais également en pleine nuit dans des ruelles peu fréquentés, je fus également choqué de voir autant de soldats marcher dans les rues, tout comme en journée. Si bien qu’après une semaine passée à marcher seul dans la cité, sans personne à mes côtés, je ne pris même plus la peine de sortir avec mon couteau ou mon épée. Croisant à chaque coin de rue au moins deux soldats, ce sentiment de sécurité est d’autant plus grand que les citoyens de cette cité ne semblent pas enclins à vous faire quelque sorte de mal que ce soit. Car tous vivent en paix et dans une harmonie qui semble plus grande que celle que l’on peut voir pendant une cérémonie religieuse. Et la religion est respectée la bas. Notre religion y a sa place. Je fus interloqué, et même amoureux de cette cité dès l’instant ou je vis des cathédrale entières en la gloire de notre déesse Mokou, construite non loin d’autres lieux de prière Risitiens, et ce sans le moindre soucis ou affrontement. Lady Shiina fut d’ailleurs lassée de me répéter cela, moi qui ne la croyait tout simplement pas. Mais je devais me faire à l’idée que la bas, Risitiens et Otakus vivent en paix dans un concept qui nous échappe encore. Cependant, la religion de base la bas est bien celle des Otakus. Je pourrais continuer à vous conter des heures, non..des jours durant cette cité tant elle est prodigieuse, novatrice et utopique. Car bien que souffrant de certains problèmes que j’ai pu déceler, il en est peu de chose comparativement à ce que je pus voir pendant mes semaines de séjour passé chez Lady Shiina.