Taihai No Gyokuza

Fortes. Cet adjectif n’était pas mal utilisé par la femme, qui venait de sortir de trois mois de guerre interminable, et qui ne l’était toujours pas. Assiégée par l’armée royale, qui avait encerclée la ville, cette dernière n’était cependant pas tombé, et les armoiries des Tokisaki flottaient toujours fièrement sur le plus haut bâtiment encore debout de la ville. La ligne de front n’avait pas avancé, mais n’avait pas pour autant reculée. Les troupes Yudanléliennes avaient combattu avec force, menées par un état-major des plus compétents, qui avait réussis à faire de leur infériorité numérique un désavantage moindre. Mais il y avait également quelques avancées techniques à l’origine de cette formidable résistance. Loin de ces conflits, alors que la propriétaire des lieux se faisait toujours aussi rare depuis ces trois mois.

Alors que Lady Mashiro, tenu en tenaille par le conflit de sa ville et ses obligation trouvait le temps de venir voir ses amis au salon Otaku, elle avait développé un fort lien d’amitié avec le couple de Lady Ecleasia et sir Skyfor, toujours sous un amour semblant rayonné comme au premier jour. C’est durant cette période que sir Kobayashi fut vu sous son vrai jour par les quelques membres u salon, n’ayant de cesse d’étendre ses connaissances en matière de plaisir charnel, ou en terme de fantasmes. Une situation qui n’impactait pas sa relation avec miss Anokturus, toujours admirative des recettes a bases de plantes médicinales que lui conseillait l’homme pour ses maux, ne cessait pas depuis tout ce temps à présent. Un mal qui l’avait rapproché également de lady Ecleasia, qui l’invitait souvent à sortir avec elle pour s’aérer l’esprit, et tenter de l’apaiser, quand ce n’était pas quelques soirées non pas auprès de foules bruyantes et tumultueuses, mais à la lueur de quelques bougies et de discussions féminines. Pour les autres, leurs relations ou situation n’avait guère changée. En outre, une ambiance des plus appréciables régnait toujours, marquée par les venues sporadiques du comte de Potaxe, peu présent pour le moment, mais promit a un grand avenir en ces lieux, si l’on en croyait son habilité et son aisance certaine pour parler à tous et toutes. La seule source d’inquiétude principale des membres du salon était tournée vers le conflit qui embrasait le royaume voisin et Yudanel, là où la comtesse s’était rendue il y a de cela des mois maintenant. Aucune nouvelle d’elle depuis tout ce temps, depuis les derniers événements, aussi, le pire était depuis, envisagé sur une majorité écrasante.