Descendant de la tour, la femme se pressa d’exécuter ce que lui avait demandé sa sœur d’arme, tandis que ladite femme continuait de scruter le paysage lointain, les yeux se faisant plus durs.
-Voici le retour du bâton…leurs troupes ont finis par revenir du sud. Elles ont été plus rapides que prévu…Le fils du précédent monarque a-t-il l’esprit de revanche, ou est-ce que mes sœurs ont affronté un tel ennemi par le passé ?
Alors que le thé se faisait rare dans les tasses, tout comme les rayons du soleil commençant à disparaître avec le coucher de leur maître, certains membres se préparaient à partir, quand on vint toquer a la porte de la demeure. Curieuse d’une visite à une heure commençant à se faire tardive, la gouvernante des lieux alla ouvrir avec une curiosité certaine. Son étonnement tomba alors quand elle vit qui arriva face à elle, affublé d’un long manteau rouge et blanc à grosse fourrure, une paire de bottes noires pour le moins féminines, malgré une voie de mâle cependant fluette.
-Bonsoir très chère. Quel privilège d’être reçut par une si charmante beauté.
Dit-il comme toute première présentation, saisissant de sa propre initiative la main de la femme qui se laissa baiser le dos de celle-ci, ne l’ôtant pas sous la surprise.
-…Et..Qui dois-je annoncer ?
-Sa seigneurie Astfolo Rider, comte de Potaxe.
-« Comte de Potaxe »… ?
-Mais je vous ne pris, reprenez donc votre occupation, je vais me charger de ces mondanités moi-même.
Dit-il alors en passant à côté de la servante qui ne put faire grand-chose pour le retenir, si ce n’est qu’arriver derrière l’homme qui était déjà dans l’entrée du salon, sous le feu des projecteurs. L’attention se tourna naturellement vers ce nouveau membre venant d’arriver alors que tous pensaient la petite réunion hebdomadaire terminée.
-Et vous êtes ?
-Pardonnez mon intrusion en ces lieux.

Effectuant une grande révérence en hottant son couvre-chef, l’homme s’inclina avant de se redresser d’un grand élan.
-Mes salutations, honorables membres du salon Kutao. J’ai eu vent de cette place mystérieuse, et j’ai décidé de venir, quittant pour un temps mon lieu favoris habituel pour venir voir de mes propres yeux cet endroit donc la populace parle tant. Et je vois que votre réputation n’est pas usurpée. Mais trêve de plaisanteries et palabres. Je suis le comte Astfolo Rider, comte de Potaxe. Je susi arrivé dans cette ville il y a pour ainsi dire, peu de temps, et j’y aie trouvé en celle-ci de grandes marques d’affection de la part de ses habitants. J’ai d’ailleurs déjà quelques lieux de prédilection. Je ne sais pas encore vraiment comment apporter ma contribution à votre cause mais je ferais tout pour.
-Je vois…et..hé bien dans ce cas, prenez donc place…
Proposa alors de sa propre initiative Lady Ecleasia. L’homme s’exécuta alors, l’on apporta un fauteuil supplémentaire pour lui, et il prit place sous le soleil couchant.
-Peut-on dans un premier temps savoir vos gouts ?
-Les jeux. D’argent, mais pas que.
-Pas que ?
-C’est-à-dire ?
-Disons…des jeux plus amusants, plus sensuels, huhu…
-Dites en plus.
Proclama alors sir Kobayashi tout en se penchant vers ce nouvel arrivant qui lui semblait être des plus intéressants. Il venait potentiellement de trouver un compagnon de discussion pour ses fantasmes et idées des plus déplacées, et des plus étranges, ce que le salon s’empressa de voir d’un air comiquement horrifié.
-J-je crois qu’il est temps de fermer les portes pour ce soir !
Annonça alors précipitamment miss Anyerius en saisissant les tasses de tout le monde en gardant sa politesse légendaire. Les membres furent prit de court mais comprirent pour la majorité ou la femme voulait en venir, par ce grossier mais efficace artifice. Aussi, ils se levèrent alors pour la majorité en allant vers le hall, suivant la gouvernante.
-Il est vrai. Je dois me hâter pour préparer le souper de mon cher Skyfor !
-Ah. Mon manoir toujours en construction exige une attention certaine.
-Hé ? Pourrais-je revenir alors ? Je suis pris ?
-Ce n’est pas vraiment une question d’embauche, comte Rider. Pas comme cela. Mais il n’y a aucun inconvénient à ce que vous reveniez je suppose.
-Merveilleux ! Je n’en attendais pas moins !
-(Quel genre de personne est-ce encore…)
Pensa alors la gouvernante d’une petite mine, saluant tout le monde sur le pas de la porte qu’elle tenait, s’inclinant après chaque passage. A plusieurs milliers de pages de là, dans un lieu moins doux que ce salon, mais tout aussi chaud à cause de l’incendie qui régnait autour d’elles, d’autres femmes étaient inclinées derrière un pan de mur cela dit, tenant encore debout comparé à certains de ses voisins, au sol, recouvrant en partie le corps de certains. Le pan de mur devant l’unité était écroulé, et laissait presque les corps encore vivants sous le feu des canons placés en haut des collines face à eux, et des balles des soldats. Tenant des fusils entre leurs mains gantées, entendant le bruit de leurs propres canons faire feu à quelques mètres dans leur dos, elles tentaient de s’approcher, attendant une bonne occasion pour sauter au-dessus de ce mur.
Les mousquets ennemis se turent alors. Le signal pour le bataillon de charger. Dans un grand cri de guerre, l’officier se leva alors, brandissant son fusil en enjambant le mur démoli, commençant à courir vers les plaines décharnées de ce champ de bataille. Suivis d’une centaine d’hommes et de femmes de plusieurs régiments mélangés, ils coururent tous, ignorant le sifflement des boulets de canons leur arrivant en plein dessus. Leur position était pilonnée. Malgré les nombreux soldats fauchés autour des vivants, ces derniers faisaient abstraction de cela, continuant leur chemin. Une nouvelle nuée de balle vint faucher les survivants. Une seconde centaine de soldat donna l’assaut, suivant la première vague. Celle-ci essuya également les tirs des canons royaux. Mais alors que les mousquets se mettaient à nouveau en position, un clairon se fit entendre dans le bois à l’est, puis un autre, dans la foret à l’ouest.
Un gallot sourd et lointain se fit entendre. Une nuée noire fondit alors sur l’ennemi. Nouvelle ouverture pour permettre à la première vague brisée de se mettre en position et tirer à son tour de leurs fusils. Encerclé dans ce cercle de sang, de poudre et de métal, alors que les sabres tintaient au grés des cris et des bruits d’explosion ou de fusil, les forces Yudanélienes serraient de leurs crocs ensanglantés cette ville, et n’allaient rien lâcher. Alors que sur la porte sud ou cette bataille se déroulait, les forces étaient à peu près équitables, la seconde vague étant arrivée, se mettant également ne position pour soutenir l’assaut des deux cavaleries, la porte Est de la cité était tombée et les rues étaient le théâtre de combats sans merci.

1 | ... | 50 | 51 | 52 | 53 | 54 | 55 | 56 | 57 | 58 | ... | 68


Il y a actuellement 2 lecteurs.